La Mérule pleureuse ou le Mérule pleureur est une espèce de champignon qui prend généralement racine au sein du bois et plus particulièrement dans des endroits obscurs. Les combles, derrière les cloisons, sous une plinthe, … voilà les lieux de prédilections de ce fléau, car oui il s’agit bien d’un fléau dès lors qu’il fait son apparition dans des habitations. Prenant l’apparence de plaques duveteuses blanches dans les pièces sombres, et une couleur orangée ou marron dans les pièces éclairées. Son aspect cotonneux ne laissant aucun doute au type de champignon auquel vous avez affaire.

 

NH Group vous explique la Mérule de bois :

Parfois entendu « la lèpre des maisons », la mérule est un champignon affectionne le bois qui, sans que le locataire/ propriétaire le sache, peut dévorer son foyer. Avide d’un atmosphère de préférence frais et humide, ce désastre fait des dégât immobiliers depuis des décennies.

C’est un champignon qui affecte les boiseries dans toutes les formes d’habitations exposer à un excès d’humidité. On le retrouve dans une cinquantaine de départements, essentiellement dans le Grand Ouest et le Nord de la France. Il y en a aussi amplement à Paris. L’existence de pourriture sèche est difficile à distinguer car elle ne fait pas partie du diagnostic obligatoire du bien, même dans les zones fixées par arrêté municipal. Elle est cependant aussi dramatique que le termite, si ce n’est plus.

 

Comment ce champignon apparaît ?

 

La mérule est entrée par les ports, particulièrement celui de Brest. Chaque champignon projette dans l’air des milliards de spores (une spore est une cellule ou plus rarement une formation pluricellulaire reproductive. Elle constitue une des étapes du cycle de vie de nombreuses bactéries, plantes, algues, champignons, …) et se développe de façon grandissante.

 

Quelques étapes :

 

Pour que la mérule se révèle, il lui faut quatre éléments :
1 – de la pénombre au début (La pénombre est la zone de moindre éclairement)
2 – un taux d’humidité supérieur à 20 %
3 – la présence de bois
4 – une température entre 25° et 30º

A quoi ressemble la mérule ?

Elle s’alimente de la cellulose et de la lignine du bois. Rien n’est visible car caché par des plinthes, des faux plafonds ou des sols. Puis la mérule se propage de plus en plus et devient visible. Arrivé à cette étape il est déjà trop tard, dans la plupart des cas. Le bois est endommagé et complètement déformé. La composition même du bâtiment peut être atteinte.

Il en règne plusieurs sortes. La plus connue est la « mérule pleureuse », qui prend la forme de fibre humides, « pleureuse », vient des larmes colorées qu’exsude son mycélium. Elle se présente sous différente formes. Et est capable de s’introduire sur des dizaines de mètres pour aller chercher l’eau. La mérule de bois peut même transpercer des murs en pierre de 80 centimètres d’épaisseur, et aussi traverser des routes. Des poutres énormes peuvent être défigurer de l’intérieur.

Que faire lorsqu’on soupçonne la présence de mérule de bois ?

Il est très fondamental de faire appel à une entreprise spécialisée comme NH-Group (certifiée Qualibat ou CTBA) pour faire un constat.  Ainsi, si la présence de mérule est établie, il concède ensuite de joindre un expert afin d’analyser les lieux en détail et d’évaluer la cause de l’humidité. L’eau est souvent liée à une fuite : problème de gouttière, dégât des eaux de plomberie… La cause est déterminée rapidement, on conseille le client vers l’homme de l’art : plombier ou couvreur, en général. Sinon, il est obligatoire pour le client de faire appel à un expert qui viendra sonder la maison pour trouver la cause avant de traiter. Il est improductif de réaliser un traitement si le problème d’humidité dans l’habitat n’a pas été corriger. Les traitements sont délicats.

L’importance des dégâts :

Si les dégâts ne sont pas trop importants, une solution comprend l’injection sous pression des produits fongicides sur le bois et toute la maçonnerie de tout point d’impact, puis à accomplir une double pulvérisation. Et si l’infestation est plus importante, les habitants sont obligés de se déplacer.

Quels sont les traitements curatifs contre la mérule ?

Il faudra ôter tous les doublages en plâtre, les isolants, les parquets et les ossatures bois afin d’avoir une approche aux murs et aux sols structurels. Ensuite, il existe deux sortes de traitements :

1 – Le premier est un traitement est chimique : on brûle les maçonneries au chalumeau puis on introduit un produit fongicide au centre des murs via une plusieurs petits trous.

2 – Le second traitement : solution apparue plus récemment, se fait à l’air chaud. On rend la maison hermétique avec des bâches extérieures ou intérieures si l’on veut traiter seulement une pièce. Et puis on fait monter la température à 50° pendant 16 heures. C’est moins destructeur pour la maison que le traitement chimique. Très performant, on n’a pas besoin de tout casser et le coût est moins important.

Les assurances prennent-elles en charge les problèmes de mérule ?

En conséquence, l’infestation est liée à un dégât des eaux ? elle sera prise en charge. Si elle émane d’un mauvais mode constructif, par exemple un film plastique posée par un particulier sous son sol stratifié et ayant occasionné de la condensation, les assurances ne l’assure pas. Les expertises et les contre-expertises peuvent paraître très longue et parfois durer plus d’un an.

 

Non couverts par les assurances, les travaux de traitement/ réparation se calcul en dizaines ou centaines de milliers d’euros.